Quels sont les noms et prénoms les plus populaires en France ? Les noms de famille ne varient guère et ce sont toujours les mêmes que l’on retrouve en haut de la liste.
Ainsi, sur le podium des patronymes les plus courants, on retrouve Martin, Bernard, Thomas et Petit. Contrairement à ce que l’on peut penser, Durand et Dupont ne se classent respectivement qu’en septième et vingt-deuxième position.
Pour la petite histoire, les noms de famille ont commencé à voir le jour au Moyen Âge, avec trois manières de se différencier les uns des autres :
- le lieu de vie : Jean de la Tour, Jean du chemin, Jean du pont…
- le métier : Jean Barbier, Jean médecin, Jean couturier
- un défaut ou une qualité : Jean le grand, Jean le petit, Jean le bref (le petit)...
C’est ainsi que dans l’histoire de France on retrouve des noms pour le moins insolites comme Jean sans peur, Berthe aux grands pieds, Richard cœur de lion et Jean sans terre.
Les prénoms eux, changent suivant les modes et certaines sonorités sont plus prisées que d’autres. Ainsi, pour les bébés nés en France ces dernières années, voici les tendances.
Pour les filles, le podium de tête revient aux prénoms en « a » avec dans l’ordre à Emma, Léa et Clara, (sans oublier les Lisa, Clélia, Cléa, Julia,…).Les prénoms en « é » ont aussi la cote comme Zoé, Salomé ou Chloé.
Pour les garçons, les prénoms en « o » caracolent en tête du choix des nouveaux parents avec Enzo, Théo, Léo, Hugo et Mattéo qui raflent la palme de la popularité. Les prénoms en « an » et « is » semblent également être très à la mode et les Nathan, Tristan, Mathis, Joris et Yanis peuplent aussi les maternités.
Imaginez le casse-tête des maîtresses d’école qui se retrouvent souvent avec quatre petits Théo et trois petites Emma dans une même classe !
Mais au fait, peut-on donner n’importe quel prénom à son enfant en France ?
-Jusqu'en 1966, une loi du mois germinal an XI (calendrier républicain allant du 21 mars au 19 avril) obligeait les parents à choisir le prénom de leur enfant dans divers calendriers ou parmi les personnages de l'histoire antique.
-Après 1966, on a autorisé tout prénom dont l'usage est consacré, notamment par l'évolution des mœurs. La dernière évolution de la législation en la matière date de 1993.
-L'article 57 du Code civil français stipule qu'on peut donner n'importe quel prénom à son enfant, dans la mesure où il ne porte préjudice ni au droit des tiers ni à l'enfant. M. et Mme Renaud ont dû, dans les années 1990, se battre en justice pour que leur fille Mégane conserve le prénom sous lequel ils l'avaient déclaré à l'État-civil.
Et vous, quels sont vos prénoms français préférés ?